Histoire
Peuplement européen de la Terre.
corrections de travaux
Analyses de document.
Intro : Le document présenté est une gravure de Hans Holbein réalisée durant la 1ère moitié du XVIe siècle, appartenant à une série de 53 gravures mettant en scène la mort. Dans celle-ci, Holbein représente la mort subite d’un jeune enfant appartenant à un milieu de paysans très pauvres. Ce document nous renseigne sur l’omniprésence de la mort dans la société européenne de la Renaissance mais aussi de la représentation que l’on s’en faisait.
L’analyse, interprétation, apport :
La gravure montre une famille de trois personnes rassemblées autour d’un maigre repas en train de cuire à même le sol d’une masure totalement délabrée. Le graveur témoigne ici des difficultés économiques des plus pauvres qui ne mangent que rarement à leur faim. En effet, le pot où cuit le repas est disproportionné par rapport à la taille de la famille. Dans les milieux ruraux, les crises alimentaires sont fréquentes, elles peuvent être courtes et sont alors appelées disette ou longues et prennent alors le nom de famines. Comme le montre également l’image, les crises alimentaires ou le manque chronique de nourriture touche surtout les enfants en bas âge.
L’image montre un squelette, allégorie de la mort, qui emmène avec lui un des deux enfants. Si la mère semble sans émotion, l’autre enfant exprime sa surprise en gardant la bouche ouverte. Cette représentation très différenciée des deux personnages peut témoigner de leur différence d’expérience vis-à-vis de la mort. La mère a certainement déjà été confrontée à la mort (absence du père, parents plus âgés ou enfants déjà morts) et semble résignée, alors que l’enfant peut être confronté à la mort pour la première, et marque son étonnement par rapport à la disparition d’un être proche et encore jeune.
La mortalité infantile (les moins d’un an) ou juvénile (les moins de 5 ans) est très forte. A peine plus d’un enfant sur deux atteint l’âge adulte. La population augmente donc très lentement. Plusieurs mois de famine peuvent réduire considérablement le nombre d’habitants d’une ville ou d’un village. On parle alors de crises de subsistance. Comme l’exprime le sablier dans le coin inférieur droit, la vie est souvent courte. L’espérance de vie est proche de 30 ans et elle-même bien inférieure dans les milieux les plus pauvres.
Conclusion : La majeure partie de la population européenne connaît au XVIe siècle et jusqu’au XIXe siècle des conditions de vie précaires qui expliquent la faiblesse de l’accroissement démographique et l’importance de la croyance en une vie après la mort.
En italique : éléments descriptifs (ce que montre la gravure)
En souligné : l’interprétation
En gras : Les apports de cours ou connaissances personnelles.
L'immigration aux EU vers 1880
correction travail maison
Quelques témoignages de l'influence de la mort sur l'art du Moyen-âge et de la Renaissance.
Les images ci-dessous témoigne de l'omniprésence de la mort dans les mentalités qui s'est traduite par des représentations artistiques :
- "dits du mort et du vif",
- danses maccabres,
- gravures d' Holbein.
Le graphique montre bien la très lente augmentation de la population européenne avant le XIXe siècle.
Le rejet des migrants aux E-U durant le XIXe siècle.
Aux EU, le rejet des migrants s'exprima politiquement par le courant nativiste qui opposa les tenants de la primauté de ceux nés aux EU sur les nouveaux venus.
Le Film Gang of New-York de Martin Scorsese a illustré l'opposition violente dans NY entre les nativistes et les migrants récents dans les années 1860.
Le portrait présenté est celui de James Harper (1795-1869) maire nativiste de N-Y entre 1844 et 1845.
Devoir et correction : l'Immigration irlandaise au XIXe siècle.
La citoyenneté à Athènes et à Rome
les cours :
Quelques documents :
Vous trouverez dans cette rubrique 3 présentations sur la vie dans l'Antiquité :
- La première concerne la fête des Panathénées,
- la seconde est une petite histoire du théâtre athénien,
- la troisième est une présentation sur Lugdunum (Lyon) capitale des Gaules.